Introduction
Portrait
Journaliste
45 ans de création
Cinéma
Un très joli scandale
Mode hippie à Paris
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Mohanjeet Grewal est née en Inde à Lahore (aujourd’hui Pakistan), d’une grande famille Sikh, laquelle émigre lors de la partition à Patiala, Punjab.
D’une nature très indépendante, elle étudie passionnément et passe son Bac à treize ans, reçue première en philosophie.
"J’avais une grande envie d’apprendre, je me levais à 5h00 pour écouter la radio australienne et découvrir les programmes musicaux étrangers."
Sportive, elle remporte de nombreux tournois de tennis.
"J’étais quelqu’un de très naturel, jamais comme les autres. J’étais critiquée, mes chemises faisaient scandale en Inde, je créais mes petits hauts de sari avec des cols, faisais faire mes chaussures en prenant une chaussure ici, un détail là, dans les magazines de mode anglais."
Son père, directeur de l'Education du Punjab, désirait que chacun puisse se réaliser. "Premier féministe du monde" dit-elle "mon père nous a envoyé ma mère et mes soeurs à l’école et à l’université contre l’avis général, perdant par là même le soutien de sa famille… Le jour où je lui dis -Je vais aller là où le ciel rencontre la terre* - il me répondit – Vas-y et cours !"
Au début des années 50, elle quitte son Punjab natal pour étudier aux Etats-Unis. Après une maîtrise de Sciences Politiques de l’Université de Los Angeles (UCLA), elle passe en 1955 le Doctorat à l’Université de Berkeley, San Francisco. Présidente de l’association des étudiants de l’université, elle réalise ses premiers reportages.
Elle part ensuite pour New York et travaille comme journaliste politique au New York Herald Tribune et New York Times. Elle sera la toute première représentante de l’Inde et de surcroît une femme a travailler pour les grands quotidiens américains.
En 1959, pour les Nations Unies, Mohanjeet entre au service communication de l’Agence de l’énergie atomique basée à Vienne, Autriche.
Dix ans après son départ, elle rentre en Inde et redécouvre son pays. "Je ne connaissais pas l’Inde, sauf Gandhi ! J’avais tout lu de lui, j’avais 13-14 ans…"
Trop moderne et indépendante elle n’arrive pas à s’intégrer à un mode de vie excessivement codifié et quitte à nouveau l’Inde.
C’est Paris qu’elle choisit en 1963 pour se réaliser.
* "Le ciel parle à la terre… Ma mère était la terre, mon père le ciel."
D’une nature très indépendante, elle étudie passionnément et passe son Bac à treize ans, reçue première en philosophie.
"J’avais une grande envie d’apprendre, je me levais à 5h00 pour écouter la radio australienne et découvrir les programmes musicaux étrangers."
Sportive, elle remporte de nombreux tournois de tennis.
"J’étais quelqu’un de très naturel, jamais comme les autres. J’étais critiquée, mes chemises faisaient scandale en Inde, je créais mes petits hauts de sari avec des cols, faisais faire mes chaussures en prenant une chaussure ici, un détail là, dans les magazines de mode anglais."
Son père, directeur de l'Education du Punjab, désirait que chacun puisse se réaliser. "Premier féministe du monde" dit-elle "mon père nous a envoyé ma mère et mes soeurs à l’école et à l’université contre l’avis général, perdant par là même le soutien de sa famille… Le jour où je lui dis -Je vais aller là où le ciel rencontre la terre* - il me répondit – Vas-y et cours !"
Au début des années 50, elle quitte son Punjab natal pour étudier aux Etats-Unis. Après une maîtrise de Sciences Politiques de l’Université de Los Angeles (UCLA), elle passe en 1955 le Doctorat à l’Université de Berkeley, San Francisco. Présidente de l’association des étudiants de l’université, elle réalise ses premiers reportages.
Elle part ensuite pour New York et travaille comme journaliste politique au New York Herald Tribune et New York Times. Elle sera la toute première représentante de l’Inde et de surcroît une femme a travailler pour les grands quotidiens américains.
En 1959, pour les Nations Unies, Mohanjeet entre au service communication de l’Agence de l’énergie atomique basée à Vienne, Autriche.
Dix ans après son départ, elle rentre en Inde et redécouvre son pays. "Je ne connaissais pas l’Inde, sauf Gandhi ! J’avais tout lu de lui, j’avais 13-14 ans…"
Trop moderne et indépendante elle n’arrive pas à s’intégrer à un mode de vie excessivement codifié et quitte à nouveau l’Inde.
C’est Paris qu’elle choisit en 1963 pour se réaliser.
* "Le ciel parle à la terre… Ma mère était la terre, mon père le ciel."
